Qui a dit que la peinture à l’huile « c’était ringard » ? Avec l’exposition « Une Alliance verte : histoires de jungles de béton et jardins intérieurs », Marc Goldstain est venu couronner une résidence artistique de presqu’un mois à Kuala Lumpur. Armé de ses pinceaux, il a monté son atelier dans une salle de cours, mêlant sur le papier et au gré de son imagination, végétation tropicale, Tours Petronas et autres influences architecturales de la capitale. Les œuvres sont alors parties à la rencontre d’autres peintures parisiennes pour venir habiter les murs de l’Alliance Française de Kuala Lumpur.
Aujourd’hui, les jeunes générations ont leur mot à dire et on ne peut plus compter sans elles, surtout à l’Alliance Française de Kuala Lumpur où elles sont toujours plus nombreuses et représentent désormais presque 25% de l’ensemble des étudiants.
Réunir presque une centaine d’élèves âgés de 4 à 15 ans autour d’une même œuvre collaborative mettant en valeur le règne végétal et animal, défi impossible ? Pas lorsque l’artiste parvient à les faire méditer une dizaine de minutes en amont (en français) avant de leur enseigner des techniques de tracés, de dosage et de combinaisons de couleurs.
Tellement impressionnant que cela pourrait donner envie à tous les collègues de l’éducation nationale, actuellement en poste dans le réseau, de se précipiter dans les classes de maternelle et de collège. Certes, tout le monde ne s’appelle pas Marc Goldstain (une trentaine d’années de pratique de la méditation tout de même).
Violaine Dupic, directrice, Alliance Française de Kuala Lumpur