Sous la présidence de la France (Alliance Française et ambassade), le cluster EUNIC (groupe de coordination des instituts culturels nationaux de l’Union européenne), tout récemment crée, vient d’organiser le Festival CulturAmazonia du 9 au 15 mai. Ce festival, qui s’inscrivait dans le cadre du mois de l’Europe, a réuni plus de 7500 personnes autour d’activités (concerts, ateliers, conférences, spectacles…) qui visaient à mettre en exergue la culture et la protection de l’environnement.
Cette initiative comprenait plus de 40 activités culturelles qui ont permis de favoriser des espaces de dialogue sur les questions environnementales et sur l’importance de préserver la richesse ancestrale des peuples autochtones de l’Amazonie.
L’ensemble des ambassadeurs des pays membres l’Union européenne en Équateur, le représentant de le Délégation de l’Union européenne en Équateur, le vice-président de la République, ainsi que le maire de Macas et président de l’association des municipalités d’Équateur, ont pu participer à plusieurs temps forts du festival. Ce dernier a souligné l’importance de la réalisation du festival à Macas en présence des ambassadeurs comme une opportunité unique de faire connaître les coutumes et les traditions locales, de réactiver l’économie locale, et promouvoir le tourisme dans la province, ainsi qu’une approche responsable envers l’environnement.
Durant son allocution, à l’occasion de la clôture du festival, l’ambassadeur de France a souhaité réaffirmer l’engagement de la France envers la culture et l’environnement. Il a par ailleurs rappelé que « l’Équateur et la France, à travers la Guyane française, partagent un territoire commun riche en biodiversité, l’Amazonie ». Ceci faisant écho à la présentation finale du groupe shuar P.E.M et du collectif de la Guyane Française Djokano.
Cette coopération avec la municipalité de Macas se veut pérenne pour l’Alliance Française, puisqu’en décembre dernier un arbre totem, réalisé par l’artiste Éric Tassel, avait inauguré dans l’un des principaux parcs de cette ville. Il avait passé 3 mois en résidence, notamment grâce au dispositif de soutien « la fabrique des résidences » de l’Institut Français. Cette résidence avait déjà pour centre de gravitation l’environnement, et plus particulièrement la protection des forêts.
Antoine lissorgues, coordinateur du réseau des Alliances Françaises d’Équateur, directeur de l’Alliance Française de Cuenca