Grâce aux rénovations entreprises depuis août 2019 sous la direction de M. Naïl Muniglia et au soutien de plusieurs partenaires (Total Zambie, AGS, Lafarge et famille Barroyer), les locaux de l’Alliance Française de Lusaka sont maintenant méconnaissables de modernité et de vie.
Le patio principal, entièrement repensé, offre à présent un lieu de rendez-vous chaleureux et convivial pour tous, à la fois bohême, artistique et lumineux. Dans la même veine, le partenariat conclu en juillet dernier entre l’Alliance et l’entreprise française Newrest a donné naissance au nouveau restaurant de l’Alliance The Daily Break. Ce nouvel espace, inauguré en octobre, s’accorde parfaitement avec l’esprit du bâtiment, et permet ainsi de déguster croissants et pâtisseries françaises le matin, de déjeuner sur le pouce, et sert de bar lors des afterworks hebdomadaires organisés par l’Alliance.
Relativement épargnée par l’épidémie de la Covid-19, la Zambie a tout de même dû mettre en place des mesures préventives dès le mois de mars (fermeture, puis passage en ligne avec des restrictions). Ce n’est qu’en octobre que l’Alliance a pu être officiellement autorisée à reprendre ses cours en présentiel et organiser des événements culturels au sein de ses locaux. L’offre culturelle a donc repris avec l’opération d’art Chokwe.
Menée conjointement avec Total Zambie, The National Museums Board, l’ambassade de France en Zambie et StArt Foundation, ce projet a pour but de célébrer l’héritage culturel zambien. Les 72 masques et objets de la tribu Chokwe (située au nord-ouest du pays) ont été exposés à l’Alliance de Lusaka, puis ont été donnés aux musées nationaux de Lusaka et Livingstone. Tenue au sein des locaux rénovés de l’Alliance le 14 octobre et en présence de l’ambassadeur de France en Zambie, S.E.M. Sylvain Berger, la cérémonie a officiellement scellé la donation des pièces Chokwe avec une performance artistique impressionnante mêlant danse et vidéo sous les yeux d’un public ébahi et résolument heureux de retrouver l’émotion des événements culturels.
Eliane Paoletti, stagiaire à l’Alliance Française de Lusaka