La journaliste, écologiste et féministe Audrey Pulvar était de passage en Haïti pour une tournée du 10 au 15 mai. Très riche en rencontres avec la société civile haïtienne engagée sur les questions environnementales, son séjour a aussi été marqué par plusieurs conférences-débats auxquelles le public haïtien a répondu présent. Elle était à l’Alliance Française du Cap-Haïtien le 10 mai dernier.
Dans le cadre d’un partenariat régulier entre l’Alliance Française du Cap-Haïtien et l’Institut français de Port au prince, plusieurs personnalités viennent chaque mois rencontrer le public des Alliances Française en Haïti. Après des tournées très spécialisées, comme par exemple, sur le vaudou en novembre dernier avec la venue de M. Charlier, grand médecin légiste spécialisé dans la «Zombification , pour reprendre son ouvrage critique des non-dits du Vaudou, l’Alliance a reçu le 10 mai dernier la journaliste française Audrey Pulvar.
Après un accueil/petit déjeuner par la présidente et le directeur de l’Alliance, la journaliste est venue dans le cadre des actions que mènent l’Alliance en faveur de l’environnement et de l’action des femmes. Toute sa place était donc trouvée à l’Alliance pour y donner une conférence et rencontrer le public.
À la fois comme ancienne présidente de la fondation de Nicolas Hulot mais aussi comme femme journaliste qui s’est toujours engagée dans des combats humanistes et qui prône l’action des individus et non toujours l’attente des actions d’État. Son discours fut d’un très grand intérêt car les actions individuelles sont nombreuses et souvent efficaces mais peu mises en valeurs par les médias.
C’est ainsi qu’ elle a reçu au Cap-Haïtien , durant la matinée du 10 mai 5 jeunes associations qui sont venues lui présenter leurs actions de terrain. Elle a ensuite reçu les journalistes du Cap pour un entretien sur leur métier et leur mission d’information. Puis dans le cadre des rencontres qui sont régulièrement instruites, elle est intervenue devant plus de 90 étudiants de l’Alliance Française et un public très nombreux sur les enjeux de l’environnement dans la Caraïbe. L’après-midi, elle a rencontré quatre associations et une fondation qui œuvrent sur des questions de protection de l’environnement. Le dimanche fut dédié à la visite de la citadelle avant son départ pour la capitale.
Éric Compan, directeur, Alliance Française de Cap-Haïtien