Au Paraguay, les mois de l’année ont une dimension particulière à l’Alliance Française. Si mars est synonyme de Francophonie, avril est lui consacré aux avant-premières du cinéma français. Mai fut dédié aux lancements du Prix Matisse (arts visuels), du Prix Bayard (sélection du lauréat destiné à la résidence de la Cité des Arts) et du Prix Lumière (sélection d’un jeune expert en création cinématographique pour l’Université d’Eté de la Fémis), sans oublier le Prix Pierre et Marie Curie (destiné à encourager le développement de la recherche scientifique chez les jeunes lycéens.)
De fait, juin est réservé à la musique, comme il se doit depuis maintenant plus de 30 ans ! Cette année l’Alliance Française d’Asunción a célébré l’événement dans le centre historique de la ville, sortant de son théâtre, lieu jusqu’à présent habituel du festival.
Avec le soutien de l’ambassade de France, du secrétariat national à la culture, de la municipalité d’Asunción, et de nombreuses organisations locales, 15 groupes de musiciens ont offert à des centaines de spectateurs leur virtuosité.
Beaucoup de jeunes compositeurs et interprètes, issus des rangs du Conservatoire national de Musique, en particulier l’ensemble de Jazz et, les harpistes traditionnels, de l’Institut Supérieur des Beaux Arts avec sa section musicale ont pu ainsi se révéler au public.
La jeune génération montante composée des groupes les plus populaires (Purahei Soul, Ovejas negras, La Otra Vez, Mujuja Jazz, Hija de Mil,…) ont participé à la rencontre. Une mention spéciale a été faite au Jazz Band de la Police nationale dont la prestation a retenu l’attention de la jeunesse festive. Le jeune ténor Hector Candia a lui aussi triomphé.
Une Fête sous le signe de l’échange dans la diversité, la cohésion sociale et sans le moindre doute un appel à la paix dans un monde en devenir.
Dominique Scobry, directeur, Alliance Française d’Asunción