Le 21 mars 2018, l’Alliance Française d’Abu Dhabi, en partenariat avec l’Alliance Française de Dubaï et l’Université Paris-Sorbonne Abu Dhabi, a eu l’honneur de recevoir l’artiste et l’écrivain Tahar Ben Jelloun pour une conférence et une séance de dédicace de son dernier ouvrage « La Punition ».
Lors de sa visite à l’Alliance Française Abu Dhabi, il a inauguré une salle de classe en son nom en présence du personnel et de certains professeurs. Ainsi, l’Alliance Française Abu Dhabi est désormais l’unique Alliance parmi les 834 Alliances dans le monde a possédé une salle « Tahar Ben Jelloun » qui, de plus, a été inaugurée par sa personne. Suite à sa visite et à l’occasion du Majlis, il a été invité, avec les directeurs des Alliances Françaises du Moyen-Orient au palais de Son Altesse Sheikh Nahayan Mubarak Al Nahayan, Ministre de la Tolérance.
Enfin, Tahar Ben Jelloun a donné une conférence à l’Université Paris-Sorbonne Abu Dhabi, devant une centaine de spectateurs, tous venus pour discuter autour de son dernier ouvrage « La Punition », un récit autobiographique paru aux éditions Gallimard.
Ecrivain, poète, artiste et titulaire du prix Goncourt pour son roman « La nuit sacrée » en 1987, Tahar Ben Jelloun a vu ses ouvrages traduits dans plusieurs dizaines de langues. Il étudie au lycée français de Tanger jusqu’à l’âge de dix-huit ans, puis fait des études de philosophie à l’Université Mohammed V de Rabat. En 1971, il part pour la France afin de poursuivre ses études de psychologie. A partir de 1972, il écrit de nombreux articles pour le quotidien Le Monde. En 1975, il obtient un doctorat de psychiatrie sociale.
En 1985, il publie le roman « L’Enfant de sable » qui le rend célèbre. Il obtient le prix Goncourt en 1987 pour « La Nuit sacrée », une suite à « L’Enfant de sable ». En 2008, il est élu membre de l’Académie Goncourt. Son dernier roman « La Punition » est un récit poignant, empli d’anecdotes sur le calvaire de dix-neuf mois de détention sous le règne de Hassan II, de quatre-vingt-quatorze étudiants, à la suite de manifestations pacifiques dans les rues des grandes villes du Maroc en 1965. Le narrateur de La punition était l’un d’eux, il raconte au plus près ce que furent ces jours qui marquèrent à jamais ses vingt ans, ébranlèrent sa conscience et le firent secrètement naître écrivain.
Mohamed Beldjoudi, directeur, Alliance Française d’Abu Dhabi
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