Pour la première fois, le réseau des Alliances Françaises en Italie obtient un partenariat privé national avec le Fondo salute (joint venture entre Harmonie Mutuelle et Salute Italie).
L’un des avantages comparatifs est le maillage du territoire, réalité géographique qui doit ouvrir des opportunités en terme de développement.
Alors que l’activité demeure locale et que le campanilisme est ancré dans les pratiques, comment inviter les Alliances à modifier leur horizon opérationnel ? Cette problématique est à la base des réflexions et deux axes émergent :
• L’exigence de résultats concrets pour démontrer la pertinence de ce changement méthodologique car il n’est pas aisé de manager un réseau de bénévoles avec une pratique et des revendications locales très affirmées ;
• La force de la communication (25 000 abonnés aux lettres d’informations, 35 000 abonnés sur Facebook, 1 300 sur Instagram).
Mais comment passer d’une réalité comptable à une logique opérationnelle ?
Différentes procédures ont été mises en place pour que la communication, sans perdre de sa spécificité et de son efficacité, devienne à la fois l’amplificateur de l’action nationale mais aussi un outil de levée de fonds.
Une politique commune d’animation des réseaux sociaux est en cours de formalisation avec une éditorialisation des messages nationaux.
Il s’agit donc de mettre :
• Du national dans le local (partage des posts communs…).
• Et du local dans le national afin qu’il se fasse l’écho des réussites de chacun à travers des messages partagés.
Cela correspond à une approche par la marque qui doit garantir une montée en gamme et servir de support au développement d’une culture organisationnelle pour permette de mieux répondre aux défis futurs tout en construisant nos propres opportunités.
La création du journal des Alliances Françaises d’Italie a été une première réussite car il rend visible notre excellence et devient de fait un outil de management qui permet à chaque Conseil d’administration de se penser au-delà de ses contraintes locales.
Il ne s’agit pas d’homogénéiser les pratiques mais de se réclamer d’un dénominateur commun, notre mission.
Une fois cette étape affirmée, les 36 Alliances deviennent des vecteurs de notoriété pour des entreprises désireuses de s’implanter sur le marché italien. Nous pouvons offrir une visibilité via l’ensemble des réseaux de Catania en Sicile ou de Venise dans le nord-est et des supports d’affichage à travers la valorisation de nos événements culturels.
Ainsi, en octobre 2017, un premier partenariat a été signé avec l’entreprise franco-italienne Fondo Salute. Leur engagement financier s’est construit à la fois sur un catalogue national d’activités culturelles et éducatives, fruit d’un travail de compilation des initiatives locales, et sur notre possibilité de leur apporter la notoriété dont ils ont besoin en mobilisant l’ensemble de nos supports de communication.
Afin de confirmer l’adhésion du plus grand nombre, nous sollicitons des entreprises qui partagent nos valeurs : Fondo Salute est une société coopérative européenne pour la santé et la protection sociale. Mais aussi une certaine approche du partenariat, ainsi, dans la relation avec Fondo Salute, nous mettons en avant une vision et non la commercialisation d’un espace publicitaire.
Ce premier partenariat est un signal fort pour l’ensemble des bénévoles qui animent les 36 Alliances d’Italie car il nous confirme dans nos choix stratégiques.
Nous sommes en discussion avancée avec la SNCF et nous venons de conclure un partenariat avec Harmonie Mutuelle et le Cavilam dans le cadre de la création d’un prix d’excellence académique pour le meilleur DELF scolaire… cela en partie grâce à l’harmonisation de nos pratiques dans le domaine de la communication, preuve de l’engagement commun.
Fabrice Placet et Bérénice Bottecchia, Alliance Française de Turin