Samedi 18 juin, l’Alliance française a présenté, dans le cadre de la Triennale de Luanda, le concert de la fanfare béninoise Eyo’nlé. Révélée en France par son partenariat avec le groupe “Les Ogres de Barback”, Eyo’nlé (« Réjouissons-nous » en Yoruba) propose un répertoire dansant, mêlant musique vaudou, afro-beat et chanson française (Brassens, Gainsbourg…).
La fanfare a attiré plus de 500 personnes pour un concert unique au Palácio de Ferro, palais en fer forgé construit au début du vingtième siècle et dont la conception est attribuée à Gustave Eiffel. Afin de mobiliser le public, en lui donnant un avant-goût du spectacle, elle a réalisé des concerts pop-up dans les universités de la ville. Les artistes ont également participé à une jam session avec le groupe de percussions traditionnelles angolaises Kituxi. Le succès de ces manifestations confirme l’appétence du public angolais pour les musiques francophones.
Paul Barascut, délégué général de la Fondation AF en Angola