Témoignage d’une étudiante slovaque
participante au
Concours de la chanson francophone 2016
Le vendredi 3 juin 2016 nous avons pu combiner deux choses que nous aimons : le chant et la langue française.
Les musiciens et musiciennes de tous les coins de la Slovaquie se sont rencontrés à Banská Bystrica pour la finale du concours national de la chanson francophone organisé par l’Alliance française de Banská Bystrica, aidée par l’Institut Français de Slovaquie. Qualifiée pour cette finale, je connaissais déjà l’environnement du centre culturel qui nous a accueillis puisque j’étudie dans la ville en question. D’autres ont pu découvrir cet endroit vraiment atypique appelé Záhrada.
Nous avons commencé par nous régaler avec des crêpes et et quiches avant d’aller jouer, pour la première fois, à un jeu exotique… pour nous : la pétanque. Vers midi ont commencé les répétitions pour le concours de chanson, un bon moyen d’observer les autres candidats. Tout était prêt.
A 15h30 la compétition a débuté avec six performances dans différentes catégories, chacune étant un mélange d’originalité, professionnalisme, sensibilité, affectivité, timidité et passion. Le jury, composé de cinq membres spécialistes du chant et/ou de la langue française, venus de Slovaquie et de France, a ensuite fait son choix.
Avant l’annonce des résultats, un concert d’Allen Grace permis de faire découvrir des chansons bretonnes et écossaises à la cornemuse. La présidente de jury a ensuite félicité tous les participants. Je suis arrivée en 4ème position et je pourrai ainsi aller défendre la finale internationale prévue à Ostrava, en République tchèque. Nous avons fini cette belle journée avec l’artiste angevin Benjamin Piat.
Être sur scène, ce n’est jamais facile. Il faut surmonter sa peur. Faire attention à sa voix qui tremble, aux jambes qui fléchissent, aux paroles qu’on pourrait oublier… Chanter, ce n’est pas seulement faire sortir des sons, c’est se concentrer sur plusieurs choses en même temps : la musique et les musiciens qui nous accompagnent, le rythme, la prononciation, le contact avec le public (en dépit des lumières éblouissantes), et avant tout, sentir la chanson et transmettre une émotion aux personnes venues vous écouter.
KatarínaLoučičanová, Master 1, Université Matej Bel (Banská Bystrica), Faculté des Lettres
Photos : Edka Šuchaňová