Le thème de cette année 2016 : planète 50-50 d’ici 2030 : Franchissons le pas pour l’égalité des sexes.
1911/2016 : si la « Journée internationale des femmes » perdure, c’est le triste signe que les problèmes demeurent, la condition des femmes dépend d’un pays à l’autre, les violences, les inégalités s’accélèrent même à certains endroits. La lutte pour l’égalité et le respect mutuel continue. Pourtant, l’avenir se construit aussi avec les femmes. Il n’est désormais plus besoin de prouver que le développement économique et social dépend aussi d’elles. Leur présence sur le marché du travail fait augmenter les résultats des entreprises, leurs libertés et leur épanouissement sont synonymes de la bonne santé d’une société. C’est un fait, partout dans le monde, les femmes doivent enjamber plus de barrières que les hommes et elles ont cette rage de s’imposer qui les conduit souvent à se surpasser.
La Journée internationale de la femme est chaque année controversée, inutile pour certains, indispensable pour d’autres. Cela reste un jour où les femmes sont reconnues pour leurs actions, qu’elles soient nationales, ethniques, linguistiques, culturelles, économiques ou politiques. Elle permet de faire un état des lieux sur les luttes mais aussi sur les réalisations passées, de préparer l’avenir et les opportunités qui attendent les futures générations de femmes.
* En Europe, au début du 20ème siècle, ce sont les luttes ouvrières et de nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes, qui ont tracé la voie. La création d’une « Journée internationale des femmes » est proposée en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes, mais ce n’est qu’à partir de 1917, avec la grève des ouvrières de Saint Petersbourg (Russie), que la tradition du 8 mars se met en place. Après 1945, le 8 mars devient une tradition dans le monde entier. Elle est officialisée par les Nations Unies en 1977.